Une loi pour conserver nos ovocytes au delà de 35 ans et dépasser le délai de notre horloge biologique ?

19 février 2013

En 2012, l’âge moyen d’une femme ayant son premier enfant a passé le cap des 30 ans. Les femmes prennent de plus en plus leur temps avant d’être maman.
Les causes sont souvent les études, leur carrière mais aussi le temps de trouver le futur papa.
Hors notre horloge biologique elle, ne se modifie pas et dépassé 35 ans notre taux de fertilité diminue fortement.

Même si les cas sont de moins en moins rares de voir des grossesses tardives comme chez les peoples :
Mademoiselle Agnès (44 ans), Laura Pausini (38 ans), Lara Fabian (38 ans), Celine Dion (42 ans), Pénélope Cruise (38 ans) il devient naturellement assez difficile de concevoir un enfant après 35 ans.

Aujourd’hui en France, seulement si une femme subit une chimiothérapie altérant sa fécondité ultérieure, une loi lui donne le droit à l’autoconservation sociétale de ses ovocytes. Ce qui lui permet de garder la possibilité d’avoir une grossesse malgré l’éventuelle stérilité dûe à la chimio.

Depuis décembre 2012, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) a estimé que plusieurs arguments plaidaient en faveur de l’autoconservation ovocytaire.
C’est à dire que si des femmes le souhaiteraient elles pourraient mettre de côté leurs ovocytes pour facilité une grossesse tardive.

Dans le principe il y a de l’idée même si ce collège reconnaît que cela risque d’encourager les grossesses tardives et leurs éventuelles conséquences néfastes pour la mère et l’enfant.

Mais surtout créer de fausses joies.

En effet, selon une étude si toutes les femmes pouvaient conserver leurs ovocytes sans indication médicale, seule 1% à 5% d’entre elles seront dans la nécessité de les réutiliser.
Certes c’est toujours ça de gagner mais les traitements pour conserver les ovocytes comme la stimulation ovarienne et les ponctions d’ovaires sont visiblement assez agressifs.
De plus une opération de ce type couterait aux alentours de 3000€ si non pris en charge par la sécurité sociale, cette nouvelle loi s’adresserait à une certaine partie de la population (en même temps c’est aussi le cas de l’adoption).

Totalement concernée par le sujet, je trouve le principe en soi pas si mal mais si j’avais le choix avec cette éventuelle future loi je ne pense pas personnellement que j’aurai envie de le faire. 
Mais je peux comprendre que cela intéresse certaines femmes c
ar il n’est pas rare qu’elles rencontrent le bon tardivement avec qui, elle souhaite enfin avoir des enfants et ce serait dommage qu’à quelques années près elles n’en aient plus la possibiité naturellement.

Afin de limiter les abus, une gynécologue propose judicieusement de limiter l’autoconversation des ovocytes au déjà de 45 ans.

Un projet de loi à suivre…

Source

  • Célia
    19 février 2013 at 16 h 56 min

    Disons que c’est à partir de 38 ans que les choses se gâtent. A partir de 35 ans, on met juste un peu plus de temps à tomber enceinte, un an au lieu de 3/6 mois, mais ça dépend des femmes.
    J’ai un paquet de copines qui a eu des enfants après 35 ans, voire même après 38 ans et toutes naturellement sans traitement. J’ai 35 ans, je suis célibataire sans enfants mais je ne sais pas si j’aurai recours au prélèvement d’ovocytes car c’est pas une partie de plaisir et c’est cher. Mais si ça peut aider certaines personnes.
    En France, la PMA n’est prise en charge que jusqu’à 43 ans, ils n’ont qu’à faire pareil pour ça.

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