Re:crise d’angoisse du celiba !

[Anonyme]

[b]Nico 78 écrit:[/b]
[quote]Quelques disgressions mais tout ça pour dire que si tu veux t’en sortir, ben y’a pas 36 solutions… bouge-toi le cul et fais des trucs qui te plaisent. Reste pas enfermée chez toi à ruminer… Il se passera rien de bien.[/quote]

Et si tu ne peux pas bouger ton cul parce que pas de mec et pas de santé et plus de famille = déprime totale ?
Je passe 50% de mon temps en fauteuil roulant,je devrais m’estimer contente puisque je marche à 50%, hein… mais je suis crevée pour rien, y’a que mon job que j’aime (et j’ai aussi un chat et même des amants) mais tout ça n’a plus aucun sens…
Je n’ai même plus envie de partager du plaisir, quand mon corps va à peu pret bien.
Mes ami(e)s existent mais ils ne vont pas me border non plus…et ils sont soient heureux et en couples, soient seul(e) mais en bonne santé.
Même mon job finit par devenir chiant parce que ma vie n’est que ça à défaut d’autres choses…

Moi aussi, j’ai bien vécu ma séparation et ma vie seule mais la solitude affective, je n’en peux plus.
Et comment dire que "Non, je ne peux pas aller danser ou que à minuit désolée, je sais même pas si je serai encore réveillée" quand on m’invite ?

Et si on me donne rendez-vous dans 3 jours, je ne sais même pas si je pourrai y aller en marchant ou en fauteuil.

J’ai essayé les sites de rencontre et n’ai fait que des rencontres qui au final m’ont fait mal. Et pourtant,je ne suis pas une nunuche romantique. Mais chaque fois que j’ose y croire, et c’est exceptionnel, je tombe sur des hommes qui ne sont pas sérieux ou qui nous croient à leur disposition(sans pour autant que ma santé soit en cause).

Même quand il fait beau, je ne peux pas faire de sport : roller, footing, cayak… plus rien, Natation = ras le bol.

J’ai besoin de changer ma vie mais je n ‘ai aucun levier : ni santé, ni énergie, ni espoir. Cette impuissance est insupportable.

Au moins, vous écrire m’a permis de pleurer, c’est déjà ça. Mais ne me dites que tout va s’arranger. je ne crois ni au destin ni aux hasards ni à la providence.

Qu’on ne me fasse pas le refrain des "il va arriver" ou "il ne faut pas chercher", je n’y crois pas une seconde.