Critique de Parasite, le film coréen de Bong Joon-ho palme d’or 2019

29 août 2019

Plus d’un mois que j’ai vu le film Parasite au cinéma et j’y pense encore souvent. Difficile d’écrire à son sujet quelques chose qui soit à la hauteur du chef d’oeuvre.
Connaissant très peu la Corée, le cinéma est nécessaire pour mieux connaître une société de l’intérieur comme la plupart des voyages nous ne la montrera jamais.

L’histoire de Parasite

Une famille pauvre coréenne vit de petits arrangements, comme plier des cartons de pizza payer une misère à l’heure. Quand un ami du fils lui propose un job de prof d’anglais particulier pour une famille très riche.
Commence alors le coeur du film, la confrontation et la cohabitation des deux familles qui n’ont rien en commun.

Bong Joon-ho le réalisateur a suivi des études sociologies, il possède donc un regard éguisé pour observer et analyser les gens.
Ce thriller qui est aussi un film dramatique est bourré de suspens et d’intrigues. La raison pour laquelle le journaliste a demandé aux journalistes de ne surtout pas spoiler le film avec leurs articles.

La bande annonce du film Parasite

Critique et explications

Dés les premières scènes, on prend une leçon sur la main d’oeuvre pas cher en Asie (et ailleurs), sur ces petites mains qui vivent dans une précarité extrême. Quand ce n’est pas cher, il y a forcément derrière quelqu’un qui en subit les conséquences.
Le film nous pose aussi la question de l’envie. Envions nous les autres justement ?
A trop en vouloir sans jamais se limiter, ne courrons nous pas vers le pire ?

A plusieurs reprises, je me disais mais pourquoi en veulent t-il toujours plus ? Mais pourquoi font-ils ça ?
Avec l’étrangeté de n’envier aucune de ces deux extrêmes conditions de vie.

La clé du bonheur n’est elle pas de réussir à trouver l’équilibre.
Entre vouloir trop gagner d’argent avec le luxe matériel mais au final n’ayant peu de temps à consacrer aux choses importantes de la vie. En évoluant dans un monde aseptisé loin de la spontanéité et des moments simples que la vie peut apporter comme de passer du temps avec ses proches.

Et une vie isolée où l’on fantasme la condition des autres en espérant quelques chose qui au final ne s’avère pas si épanouissant ? Après quoi courons nous vraiment ?

L’esthétique du film est parfaite.

Le casting, la lumière, les lieux malgré la noirceur du film, Bong Joon-ho m’a donné envie d’en savoir plus sur la Corée.

Il s’agit du premier film que je vois de Bong Joon-ho, il parait que ces autres films sont aussi bons voir meilleurs. Ce ne sera donc sûrement pas le dernier que je vais prendre plaisir à regarder.

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