Re:Les mecs ou les nanas pansements…

#4342
Anonyme
Invité

Mes excuses Ciphae, j’espere que tu voudras bien les accepter !

Je n’avais pas compris au depart le terme de "pansement" dans le sens pejoratif du terme.
Alors pour te repondre sincerement et franchement : non je n’ai jamais "utilise" de personnes pour panser mes blessures et les jeter apres de cette facon.
Ce n’est pas dans mes habitudes et ca ne le sera jamais. Pour faire ce genre de choses, je crois qu’il faut deja au depart se considerer un peu comme "superieur" aux autres, ce qui n’est pas mon cas.

Et je comprends ta remarque a propos de la violence de mes propos (encore desolee).
Si j’ai utilise ces expressions "les bouffer, les devorer, les sucer jusqu’a la moelle" c’est pour bien illustrer combien on peut boire a la source du reconfort, que ce soit dans la famille, les amis, ou les plans/amants.

Posez vous la question : vous a-t-on deja dit qu’on en avait marre de vous entendre toujours parler de vos problemes ?
Je m’explique de mon cote : j’ai a tort, jamais dit cette phrase la. Et j’en suis arrivee a un point ou environ tout mon entourage m’avait completement videe, devoree et aspire toute mon energie pour resoudre leurs problemes. Moi bonne poire que j’etais je leur ai tout donne, jusqu’a ce que physiquement je m’ecroule.
L’image illustree est la meme : quand on vient de saigner et de se vider le coeur, on a besoin de le remplir, pour se sentir a nouveau exister et vivre. Alors la premiere source de reconfort qui se presente, on se jette dedans a corps perdu parce que c’est un besoin vital. C’en est inconscient meme quelquefois.
Combien compensent leur mal etre avec de la nourriture ? Ou du sport a outrance ? Ou se jettent dans le travail ?
Ca s’appelle de la boulimie. Et quelquefois, ca concerne aussi les personnes. Il y en qui arrivent a se proteger, c’est a dire qu’ils se detachent totalement de cela et la fille en face d’elle qui a l’impression de les devorer ne les entame en fait pas. Et il y en d’autres pour qui c’est plus difficile, je le concede.

Je me penche sur le premier cas, celui que je connais.
Je suis une boulimique. Quand ca ne va pas comme apres une rupture, je previens mon entourage que ca va etre une periode chiante, et pour moi et pour eux, car je vais les solliciter davantage pour me maintenir a flots. Je vais avoir besoin d’eux. Ils le savent et ils savent aussi qu’ils ont le droit de m’envoyer sur les roses quand ils en ont marre.
C’est rellement une telle impression : j’ai besoin qu’ils soient presents autour de moi, d’une facon ou d’une autre et j’ai vraiment la sensation de leur manger leur energie. Mais eux ne se sentent pas amputes pour autant.
Pour autant, ils m’aident a penser mes blessures, de cette facon. Ils sont aussi des sortes de "pansements", mais pas dans le sens pejoratif du terme.

Voila pourquoi un tel quiproquo^^.

J’espere que c’est plus clair pour vous et encore une fois desolee ! :blush: