Le Ghosting ou comment normaliser et déculpabiliser la lâcheté ?

29 mai 2019

Déjà quelques mois qu’on a vu apparaître le terme anglo-saxon « Ghosting » qui consiste tout simplement à quitter l’autre en ne donnant plus signe de vie, en disparaissant comme un fantôme. Donner un nom à une pratique c’est en faire une mode, lui donner de l’importance, et ça on aime pas quand il s’agit de pratique comme celle-là.
Mais nous devons malheureusement en déduire qu’il devient courant de quitter l’autre sans donner de nouvelle, un phénomène qui existe depuis que les lâches existent, soit depuis toujours.

Pour preuve cet article que l’on a publié il y a plus d’un an, en faisant référence à la façon brutale qu’avait utilisé Véronique Sanson pour quitter Michel Berger.

Charlize Theron a contribué à populariser le phénomène en quittant Sean Penn. Après 18 mois de vie en couple, elle a arrêté tout simple­ment de répondre aux messages et aux appels de l’ac­teur du jour au lendemain sans explication.

A écouter l’épisode avec Pascal du podcast Ils Se Confient qui explique et comprend le pourquoi du ghosting

Mais alors quelles sont les chiffres ? La nouvelle génération (18-33 ans) est malheureusement adepte du silence radio

Grand paradoxe à l’heure de la surcommunication et hyperconnexion, plutôt que d’affronter l’autre en face pour lui dire ce qu’il en est tout simplement par respect, on préfèrera disparaitre sans explication.
C’est bien connu il est plus dure de se rendre compte de ses propres problèmes, névroses et d’avancer sans se soucier du mal qu’on fait derrière soi.

Selon une étude menée auprès de 800 utilisateurs (soit pas grand monde) du site de rencontres Plenty of Fish, 80% de la génération Y ont déjà été « ghostés » !

Une autre étude du magazine Elle, sortie la même année, montrait que le « ghosting » touchait hommes et femmes à peu près équitablement. Bref, si le « ghosting » est loin d’être une pratique nouvelle, il semblerait qu’elle devient de plus en plus répandue.

Si on doit positiver c’est toujours mieux de subir un ghosting que d’avoir une personne qui reste avec nous juste pour ne pas être seule.

  • Ne nous habituons pas à l'impolitesse du ghosting au quotidien - Les bridgets
    18 janvier 2019 at 11 h 58 min

    […] parlons d’un phénomène que nous avons déjà abordé plusieurs fois le ghosting. Terme inventé par nos amis anglosaxons dans le domaine les relations amoureuses mais qui […]

  • En fait, tu le savais qu'il allait pas te rappeler - Les bridgets
    6 avril 2019 at 13 h 32 min

    […] Avant il vous envoyait beaucoup de messages, limite tous les jours « Bonne nuit », « Bonjour » ou encore « Tu fais quoi ? ». Voir même il vous appelait et restait pas mal de temps au téléphone avec vous sans voir le temps passé. Maintenant qu’il vous a goûté. La fréquence a largement diminué voir pratiquement disparu. Il maintient un faible contact si il a eu un goût de « reviens-y » sinon il ne devrait pas tarder à vous faire un joli ghosting. […]

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