Faire un bébé toute seule : le témoignage de Déborah 33 ans

21 avril 2020

Suite à la lecture du très bon roman 89 mois de Caroline Michel, j’ai eu envie de m’intéresser à ces femmes qui font un bébé toute seule. J’ai eu la chance de rencontrer Déborah, 33 ans et enceinte de jumeaux depuis déjà 3 mois.
Elle a gentiment accepté le temps d’un après-midi de répondre à toutes mes questions.

Comment on en arrive à vouloir faire un enfant toute seule ?

Elle nous explique c’est un choix d’aveu d’échec et du deuil d’avoir une famille classique. Son envie d’avoir un enfant depuis toujours et concrètement depuis l’âge de 26/27 ans.

  • Pourquoi pas l’adoption ?
    Les démarches sont trop compliquées et longues pour une femme célibataire.
  • Elle nous parle de son IAD et du choix de le faire en Espagne et dans quelle clinique ?
    IAD : Insimination Artificielle par dons de sperme
  • Doit-on passer des tests psychologiques pour faire une IAD ?
    Non pour l’Espagne contrairement à la Belgique.
  • Combien ça coûte de faire un enfant toute seule par IAD ?
    Compter 2000€ par tentative d’IAD. Pas de remboursement par la sécu française pour les traitements, les ordonnances sont espagnoles.
  • Est-ce qu’on peut choisir le donneur ?
    En Espagne non mais au Danemark on peut connaître l’identité du donneur et le choisir sur des critères.
    Le donneur en Espagne gagne 150€ par don.

Lorsque 6 IAD ont donné naissance à des enfants, ils ne peuvent plus donner. (Pour éviter des phénomènes comme l’histoire vraie de Starbuck)

En France, les donneurs ne sont pas rémunérés et peuvent donner leur sperme de 18 à 45 ans.

  • Comment l’entourage a réagi ?
  • Que dire aux enfants nés d’une IAD ?

Pour ceux qui n’aiment pas lire, voici le témoignage audio « Comment faire un bébé toute seule ? » quand on est française

 

Le roman de Caroline Michel 89 mois à lire dans le sujet de vouloir un enfant envers et contre tout

17 Replies to “Faire un bébé toute seule : le témoignage de Déborah 33 ans”

  1. j’ai du mal à comprendre son choix a seulement 33 ans.
    j’en ai pourtant 34 une furieuse envie d’avoir un enfant mais surtout d’une famille !
    elle, elle va se retrouver seule pour élever cette enfant, aura encore plus de mal à trouver qqun … cet enfant grandira sans papa, c’est super triste comme choix.

    elle aurait du faire comme moi et se donner encore 5ans.

    et là en plus c’est des jumeaux …

  2. Chacun fait ce qu’il veut, si cela lui convient. J’ai beaucoup d’amis qui ont été élevés par un parent seul, ce n’est pas forcément plus triste puisqu’ils n’ont connu que cela… 33 ans cela n’est pas si jeune pour procréer, après 35 ans cela marche beaucoup moins bien…Elle rencontrera certainement un papa plus tard, bon nombre de femmes ont trois ou quatre enfants et retrouvent un compagnon par la suite.

  3. Effectivement, chacun fait ce qu’il veut.
    J’ai fait également ce choix, je suis maman d’un magnifique petit garçon suite à une IAD à Barcelone.
    Depuis le début, tout se passe très bien, aucune différence avec mes amies qui sont mamans de manière classique. Nous ne pensons même pas à cette « différence ». Nous sommes une famille à nos yeux et aux yeux des personnes qui nous entourent.

    1. Je suis d’accord avec vous ! J’ Ce projet aussi. Vous êtes passée par quelle clinique ? Et quelle âge aviez-vous ? Merci

  4. Merci beaucoup pour ce témoignage.
    Petit bémol, c’était un peu agaçant que vous lui coupiez tout le temps la parole.

  5. De nous jours une famille peut prendre plusieurs formes qu’elle soit avec deux parents du même sexe hétérosexuel ou monoparentale.
    Un enfant a besoin d’être entouré d’amour et d’avoir été désiré. Une femme seule est complètement capable d’assumer tous ses besoins beaucoup plus qu’un couple qui ferait un enfant sans l’avoir désiré.

  6. Caro, vous dites que vous avez du mal à comprendre son choix à 33 ans, j’en ai 23, j’ai un petit garçon de 2 ans & je pense très sérieusement faire un deuxième toute seule. & c’est mieux de ne pas avoir de père du tout que d’en avoir un qui ne s’occupe pas de ses enfants. Chacun ses choix. On est pas là pour juger. Je pense que peu importe l’âge, si une femme ressent le besoin d’être mère & de donner son amour à sa progéniture personne ne devrait aller contre ou critiquer (sauf cas exceptionnel). La vie est suffisamment difficile, les gens devraient avoir autre chose à faire que critiquer & juger, pourquoi pas aider & encourager?!

  7. merci pour ce magnifique témoignage.
    Par contre : au secours : l ‘intervieweuse n’a rien d’une journaliste, de plus on se fiche de son avis, de ses préjugés, qu’elle apprenne à se taire et à ne pas couper son interlocutrice !! on veut juste écouter le témoignage de cette femme courageuse.

    1. Merci pour ce commentaire bienveillant. L’intervieweuse est l’auteur de ce blog sans qui vous n’auriez pas pu entendre ce témoignage.
      Elle ne se prétend pas journaliste juste une personne qui pose des questions sur un sujet qui l’intéresse et le partage.
      Mais elle sait aussi prendre note des critiques.

  8. Jolie temoignage. Je n’attent plus, j’ai 36 ans cette année. J’ai attendu l’homme de ma cie en vain sa ne fonctionne pas a chaque fois . Et la enorme deception. J’ai pris des renseignement a madrid. Si vous avez un gynecologue qui ne soit pas choque par une IAD celibataire pour un suivi tout au long de ce chemin. Envoyer moi l’adresse , j’habite a paris.Merci

    1. Très joli témoignage! Je suis en parcours de iad seule et aucune honte à avoir,quand on voit certains parents d’aujourd’hui je dirai qu’au moins nous on les désire ces trésors

      Ps: de plus ce que beaucoup ignorent,moi même je l’ai découvert au hasard sur Internet c’est que depuis 2016 les médecins sont autorisés à aider les femmes seuls où en couple homo . Donc n’hésitez plus lancez vous !!!!

  9. Un énorme merci pour ce témoignage. Et encore merci, le mot est faible.
    Je pense que cette interview va aider, voir même sauver beaucoup de femmes qui sont dans une détresse immense.

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