Comme toujours si on en croit les réseaux sociaux, tout le monde fait 2h de yoga par jour, une heure de fitness plus une autre de médiation sans parler de son pain maison meilleur que celui du boulanger. Et surtout, on oublie pas de faire son journal quotidien de confinement en mode Anne Frank du confinement 2.0.
Pourtant ils sont nombreux ceux qui n’ont pas le coeur à l’ouvrage, n’ont pas envie de sur-optimiser cette phase si exceptionnelle dans nos vies mais ce sont ceux qui se mettent le moins en avant.

Alors voici les réponses de la psychanalyste Marie Marvier autour de ce sujet :

Je culpabilise un peu, je n’arrive rien à faire de ce que j’avais prévu depuis le début de confinement comme faire du sport, bricoler ou de la peinture ?

La culpabilité, il faut s’en affranchir. Elle ne sert à rien.

Est-ce normal qu’elle apparaisse dans ces moments là ?

Bien sur que c’est normal. Les réseaux sociaux peuvent être extrêmement soutenants pendant cette période mais ils peuvent aussi être extrêmement destructeurs parce qu’ils nous montrent tous ces gens qui sont extrêmement heureux d’être en confinement : ils s’amusent, ils jouent avec leurs enfants et font des tas de trucs formidables.

Sauf que ça nous montre 5min de leurs vies, ça ne nous montre pas les moments où ils sont entrain de pleurer ou de s’angoisser, où les enfants hurlent, où ils s’engueulent avec leur mari parce que ça fait 8 jours qu’ils sont confinés avec et qu’ils n’en peuvent plus.

Les réseaux sociaux nous montrent un conte de fée sur le confinement.

À l’inverse comment arriver à lâcher prise et ne pas vouloir absolument combler le vide dans son emploi du temps ?

Cela ne va pas durer. Chacun fait comme il peut. Remplir son emploi du temps comme cela, c’est s’abstraire complètement de l’introspection. Hors dans un moment comme celui là on est en mutation et ça va nous changer en profondeur.

Et c’est très important de prendre un peu de temps de retour sur soi qui ne soit pas dans une activité qui nécessite une réflexion externe comme je fais la cuisine ou je fais du sport.

On peut par exemple faire un journal de confinement (comme recommandé dans les conseils pour bien vivre le confinement), on peut faire des activités du type photo de détails dans son intérieur. Faut être un petit peu créatif et se garder ces moments où le psychisme a le temps d’intégrer ce qui est entrain de se passer comme la méditation.

Pourquoi on a l’impression que cette période de confinement rend certaines personnes plus égocentrées en se mettant beaucoup en avant sur les réseaux sociaux

C’est juste que les personnes ont plus de temps. Chacun gère son angoisse avec ce qu’il est, certains vont plus se replier que d’habitude et d’autres vont se mettre en avant plus que d’habitude. Chacun trouve ses solutions à partir de ce qu’il est, ça exacerbe ce que l’on est.

C’est une situation extrême avec laquelle on se révèle avec plus de force.

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Vous entendez par ci par là certains bienfaits de la psychanalyse. Que ce soit des intellectuels, des célébrités, des gens que vous appréciez, on en connait tous qui sont passés par là ou passent par là afin d’aller mieux et/ou se connaître.
Et c’est bien le premier des bienfaits de la psychanalyse, prendre le temps de faire le point, faire une pause dans son quotidien qui défile, discuter sur la durée avec un thérapeute qui apprend à nous connaitre, pour identifier et comprendre ce qui est bon pour nous.

Une fois les schémas et autres obligations que notre éducation et notre vie nous ont imposés inconsciemment et ont été bien identifiés, une porte de tous les possibles s’ouvrent à nous.

Quand on sait que plus de 80% de ce que nous faisons est inconscient, on se doute bien qu’il y a des choses que nous faisons, des évènements que nous vivons sans nous en rendre compte.

Une psychanalyse est souvent longue pour beaucoup d’entre nous.

Pourtant c’est le meilleur moyen de changer des schémas, de résoudre des problèmes que nous répétons depuis des années.

Par exemple :

– Difficulté à s’engager,
– Tomber amoureuse de toujours le même type de partenaire,
– Ne pas être heureux, être perdu, vivre une rupture amoureuse,
– Souffrir de la solitude,
– Ne pas réussir à rester seule
– Se culpabiliser tout le temps,
– Être agressif envers les autres…

Il y a autant de raisons que de patients d’aller voir un psychanalyste

Il se pourrait même que vous alliez voir un ou une psychanalyste pour une de ses raisons et que finalement vous en trouverez plein d’autres des bonnes raisons de continuer.

Comment trouver un bon psychanalyste

On évite de prendre ceux des proches même des amis (chose vécue). On regarde en fonction du lieux où ce sera le plus pratique pour nous en fonction de nos horaires de disponibilités sachant que le rythme moyen est souvent une séance par semaine.

Note : la psychanalyse intégrative permet une interaction plus poussée avec le patient. Le thérapeute n’appartient à aucun courant et interagit beaucoup avec vous.
Je recommande ce type de thérapie.

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Sujet assez controversé par certains qui pensent que l’on a un peu trop tendance à en voir partout. Mais le manipulateur narcissique appelé aussi pervers narcissique (PN) existe vraiment, il suffit de chercher ce terme pour découvrir de nombreux livres et témoignages sur le sujet.
Je l’annonçais hier soir sur notre page Facebook, France 5 dans son émission Le Monde en Face diffusait un reportage très intéressant sur les Amours toxiques dont le manipulateur narcissique en fait partie et soulignait le problème de la justice à reconnaître cette pathologie lors des divorces.

Interrogée dans ce reportage, j’ai découvert Isabelle Nazare-Aga thérapeute comportementaliste et cognitive, auteur du livre « Les manipulateurs sont parmi nous« .

Elle est connu pour avoir dressé une liste des 30 signes qui montrent que vous avez ou avez eu affaire à un manipulateur narcissique.

Si parmi ces 30 signes, vous en reconnaissez au moins 14 c’est certain un pervers narcissique a croisé votre route.

1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle

2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes

3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions

4. Il répond très souvent de façon floue

5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations

6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes

7. Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions

8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge

9. Il fait faire ses messages par autrui

10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner

11. Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne

12. Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper

13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins

14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert

15. Il change carrément de sujet au cours d’une conversation

16. Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion

17. Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité

18. Il ment

19. Il prêche le faux pour savoir le vrai

20. Il est égocentrique

21. Il peut être jaloux

22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences

23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres

24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui

25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé

26. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous

27.Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté

28. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui

29. Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré

30. Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là

Au delà de tous ces critères, n’oubliez jamais que dans une relation même si l’autre n’est pas censé être en admiration sur tout ce que vous faites et ce que vous êtes il ne doit jamais vous dévaloriser mais au contraire vous encourager parfois même vous soutenir.
Et encore plus quand c’est ce qui vous rend heureux. Car que voulons nous de plus que le bonheur de la personne qu’on aime ?

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Alors voilà comme il parait que pour soigner le mal (mâle), il faut le prendre à la racine, nous continuons les recherches sur les comportements des hommes. Plus particulièrement, nous allons essayer ici de comprendre celui des connards (consommateur de nanas) mais aussi connasse puisque le donjuanisme ne serait pas réserver aux hommes.
Oui car certaines conduites relationnelles sont pathologiques et trouvent une origine en psychanalyse… première piste : « Maman connard » ?

En effet, sans vouloir leur trouver des excuses dans leur comportement, il faut savoir que certains hommes que nous appelons pour la plupart des connards ont, si on peut dire, de bonnes raisons de l’être.

C’est en cherchant des infos sur « les hommes et les multiplications des conquêtes » que nous sommes tombées sur un livre très intéressant « Conduites pathologiques et société » De Michel Pouquet.

Ce livre nous explique entre autre pourquoi et comment certains hommes ont ce type de comportement avec les femmes et surtout lui donne un nom : Le Donjuanisme.

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Alors toi femme qui voudrait savoir si tu as croisé beaucoup de partenaires de type donjuanisme ou toi homme qui te demande si tu es victime de cette pathologie, voici une définition que nous allons vous expliquer point par point :

La définition du Donjuanisme

Le Donjuanisme en résumé est un besoin pathologique de séduire.

Ce comportement traduit généralement le besoin d’être rassuré : ces hommes doivent en permanence se convaincre qu’ils sont capables de susciter de l’intérêt, voire de l’amour, chez les femmes.

En fait, ce n’est pas réellement les femmes qu’ils désirent séduire, c’est LA femme par excellence, c’est-à-dire leur mère.

Avis aux jeunes mères et futurs mamans quand on lit des bouquins de psycho, il faut savoir que la mère est à l’origine de beaucoup de choses et surtout du futur comportement de son fils et des ses enfants en général.

Alors attention voici ci-dessous pourquoi et comment ces gentils petits garçons seraient devenus de véritables connards :

Ils ont souffert :

• à tort (car ce sentiment peut être sans fondement ou provoqué par la jalousie)

• ou à raison (le plus souvent, leur mère ne leur a pas vraiment fait sentir l’amour qu’elle leur portait) d’un manque d’intérêt de leur mère à leur égard dans leur petite enfance, et basent par la suite leurs relations avec les femmes sur ce manque qu’ils cherchent à combler, tout en cherchant parfois à prendre une sorte de revanche sur la gent féminine.
  D’où l’impression qu’ils donnent de chercher à séduire « tout ce qui bouge ».

Evidemment, ils ne peuvent trouver de réelle satisfaction dans ces conquêtes successives, puisque ce ne sont que des « substituts ». Et chaque conquête est aussi décevante que la précédente.

Donc là, les filles vous avez compris chaque conquête sera aussi décevante que la précédente, alors n’essayez pas de vous dire que vous êtes mieux que les autres, que ce n’est pas possible qu’il est résisté à votre charme, intelligence, performances sexuelles…et j’en passe. Encore pire que vous vous alliez réussir à le changer.
Il vous voit comme une femme parmi tant d’autres. Point. On extrapole pas plus.

Il arrive d’ailleurs que ce comportement s’associe à une impuissance due à l’interdiction morale que nous avons d’aimer physiquement un de nos parents.
Et puisque chaque femme représente la mère dans l’inconscient de ces hommes (vous avez retenu?!), il arrive qu’ils ne puissent pas avoir une sexualité normale.

Les bases de nos relations affectives d’adulte se construisent dans la petite enfance à travers nos relations avec nos parents, notamment celui du sexe opposé.

• Si ces relations sont harmonieuses, satisfaisantes, si notre besoin d’amour est convenablement comblé, alors nous pourrons vivre plus tard des relations amoureuses équilibrées.

• Si nos rapports affectifs avec nos parents sont déséquilibrés, par manque ou par excès d’amour (par exemple par un amour qui  » emprisonne  » l’enfant), nos relations amoureuses seront plus difficiles, et marquées par notre expérience passée.
  

Conclusion

Je sais pas vous mais dans cette pathologie qu’est le Donjuanisme, j’en ai reconnu plus d’un qui devraient se dépêcher d’aller consulter un bon psy.

Le fait de pouvoir mettre un nom sur « leur maladie » (oui ce sont des malades, alors fuyez), vous permettra peut être d’avancer un peu plus, de les fuir voir même de les oublier plus rapidement.
En attendant, n’oubliez pas que nous avons quelques astuces pour détecter rapidement le connard.

Pour approfondir le sujet vous pouvez aussi lire l’excellente BD de Liv Stromquist La rose la plus rouge s’épanouit qui prend pour exemple le cas de Leonardo Di Caprio

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