Loin de moi l’idée de juger ou même d’être choquée.
Non, j’essaye de m’interroger, de comprendre, de réfléchir.
J’ai rencontré des hommes et une amie femme comme ton ami.
Mais, je n’ai pas fait le même constat. Car, au bout du bout, en creusant et en discutant avec eux, dans des moments où ils se révélaient, et bien, il s’est avéré que leur réalité était tout de même différente du discours qu’ils tenaient habituellement.
A savoir, qu’ils se mentaient peut-être un peu à eux-mêmes, qu’ils étaient un peu lâches et qu’ils avaient besoin de sécurité. Qu’effectivement la passion leur faisait peur.
Ensuite, je ne pense pas que l’on puisse "mentir" ou du moins, par omission, toute une vie. Les exemples que j’ai autour de moi m’ont montré que tout finit par se savoir. Au bout de 10, 15 ou 20 ans.
Et même, ces femmes que je connais, m’ont avoué s’être bien voilé la face et au fond d’elles se douter mais ne pas vouloir le voir.
Et, au final, elles ont extrêmement souffert de la situation et sont parties. Certaines à 30 ans, d’autres à 50 ans etc. Avec la sensation de s’être bien faite illusionnée par un beau baratineur, qu’il les ai rendues heureuses ou non pendant 20 ans.
Car, au final, dans un couple, l’essentiel est d’être sur la même longueur d’onde. C’est-à-dire que si les deux sont sur le même mode de fonctionnement et communique sur cette vision du couple alors, rien ne me choque.
Si la femme (ou l’homme d’ailleurs)ne sait rien car pour elle, le couple implique la fidélité absolue ou un minimum en tout cas, alors, je dis que c’est très malhonnête et très égoïste. Si elle sait et qu’elle consent et qu’elle est heureuse comme ça, je n’ai rien à dire.
Je ne porte pas d’opinion ni de jugement sur l’infidélité en elle-même.
En outre, peut-être n’a-t-il jamais rencontré la personne qui le lui ferait croire … Et si ce jour arrive pour lui … ça risque d’être dur à gérer. Car, elle n’acceptera pas forçément la deuxième place …