Métrosexuels, übersexuels : Qui sont les hommes d’aujourd’hui ?

18 juillet 2019

La liste des différentes catégories dans lesquelles les agences de publicités vous casent « Messieurs les hommes » en 2007 :

En 2005, David Beckam jonglant entre cheveux tressés et crâne rasé, n’hésitant pas à se maquiller le contour de l’oeil, était l’icône de la nouvelle masculinité.

Qu’est-ce qu’un métrosexuel ?

Baptisé «métrosexuel», cet homme du 20ème siècle naissant n’avait plus peur de se perdre en terrain féminin, se livrant à des heures de shopping et se tartinant la figure de crème hydratante.

L’avantage du métrosexuel était qu’il était jeune, urbain et financièrement aisé.

2 ans plus tard, fini le métrosexuel et l’übersexuel, son cousin plus viril.

Des Etats-Unis à l’Europe, en passant par la France, le métrosexuel existe bel et bien, mais en nombre limité. Outre- Atlantique, l’agence de publicité Leo Burnett les a estimés à moins d’1 homme sur 5.

A l’opposé, les néomachos, sur lesquels la presse s’est aussi beaucoup penchée, ne seraient guère plus nombreux, de l’ordre de 10 %.
Si on additionne à ces derniers métro + übersexuels, on arrive à moins de 2 hommes sur 5.

L’übersexuel : Terme inventé par la publicitaire américaine Maria Salzman, l’übersexuel (über signifiant en allemand « au-dessus de ») est un homme à l’apparence macho ou virile, mais qui l’entretient soigneusement. De type barbe de 3 jours, poils dépassant de la chemise, l’homme se tourne un peu moins vers lui-même et un peu plus vers les autres. Le nouvel idéal masculin caractérisé par une confiance absolue en soi sans être odieux ou vain, une virilité à toute épreuve, de la classe et un attachement à la qualité de la vie.
George Clooney ou Antonio Banderas en sont de bons exemples. 

Alors, à quoi ressemble l’homme de 2007 ?

Durant la décennie 90, alors que les femmes ne cessent d’affirmer leur indépendance, eux ne cessent de perdre de leur assurance.
Le sexe dit « fort » est malmené par les revendications féminines, paumé dans ses repères traditionnels.
Cette période de crise toucherait à sa fin.

«Les hommes semblent se reconstruire dans un rapport d’égalité avec les femmes et autour d’une virilité positive, débarrassée de ses aspects les plus négatifs », estime le publicitaire Nicolas Riou.

Les 20-30 ans en sont un exemple :

Bien plus soucieux de leur apparence que leurs pères ou leurs grands-pères, ils font davantage les magasins, comme leurs soeurs, qu’ils suivent chez H & M. Mais cela ne les empêche pas de se vautrer dans un canapé pour regarder un match à la télé en buvant une bière.

Dans quelle catégorie d’homme êtes-vous?

Pour s’y retrouver dans ce large spectre de la masculinité, Mondadori a classé les hommes de 2007 en 5 catégories :

  • Les « zappeurs caméléons » (16 %) = Jeunes et grands consommateurs de nouvelles technologies, ils seraient l’avant-garde de cette « masculinité réconciliée ».
    Dans un refus du masculin traditionnel, ils s’amusent à collectionner des identités hybrides conjuguant les contraires (masculin/féminin, macho/gay, nature/techno, etc.).
  • 2ème groupe : les « néomachos » (10 %) = Eux se sentent davantage menacés. Jeunes également (entre 18 et 29 ans), ils ont l’impression que la vie n’a plus aucun sens et sont nostalgiques du passé et d’une virilité primale.
  • 3ème groupe : Un peu plus âgés (22-39 ans), les « winners attentionnés » (16 %) estiment qu’un homme doit être financièrement puissant et réussir socialement. Ils recherchent un équilibre entre travail, couple et copains.
  • 4ème groupe : A l’inverse, les « nouveaux sensibles » (24 %) se posent beaucoup de questions. Autour de la quarantaine approchante (29-49 ans), ils se sentent fragiles, s’étant laissés gagner par les contraintes du travail et par la routine du couple. Ils sont à la recherche de valeurs d’intimité et veulent comprendre la complexité du monde.
  • Enfin, 5ème et dernière catégorie, les «  happy boomers » (34 %) sont essentiellement issus de la génération des 50-60 ans. Ils se caractérisent par un individualisme hédoniste et libertaire. Optimistes, ils sont sensibles aux valeurs des institutions et privilégient les produits.

Pour les publicitaires, certes, les hommes sont de plus en plus nombreux à s’habiller seuls, de plus en plus nombreux à être les ultimes décideurs dans l’achat d’une chemise ou d’un pantalon, mais la plupart d’entre eux continuent de faire leurs courses avec leur femme.

Encore merci pour nous les femmes, l’homme garde encore un peu de sa virilité. Ils sont quand même forts ses publicitaires.Essayer de caser la plupart des hommes de votre entourage, et vous constaterez qu’ils y rentrent pratiquement tous, faites l’essai 😉

Plus de détails sur l’enquête.

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