Le 16 octobre sort au cinéma le nouveau film 9 mois ferme réalisé et joué par Albert Dupontel avec Sandrine Kiberlain.
Une très bonne comédie qui n’est ni dramatique, ni romantique mais drôle ça c’est certain.
Dans l’univers du Vilain mais en mieux, l’auteur de Bernie a été inspiré en voyant le documentaire 10e chambre – Instants d’audience (2003) de Raymond Depardon qu’il recommande fortement.

Attention ce qui suit, est révélé dans la bande annonce mais dit beaucoup sur le film

Le film est basé entre autres sur une femme qui suite à une cuite ne se rappelle même plus avoir couché avec un homme (ici un braqueur). 
En effet à cause d’un déni de grossesse, elle découvre seulement 6 mois plus tard qu’elle est enceinte alors qu’elle n’est pas censée avoir eu de partenaire l’année précédente.

Suite à quelques discussions entre copines, je souhaitais affirmer que cette situation n’est pas du tout exagérée malgré son côté drôle. 

J’ai déjà pu entendre quelques copines croire que parce qu’elles ne se souvenaient plus de plusieurs heures passées d’une soirée alcoolisée, penser tout de suite avoir été droguée.
Même si cela est tout à fait possible et qu’il ne faut pas l’écarter, nous sommes plusieurs à affirmer hommes et femmes qu’à un certain taux d’alcoolémie boire, déshinibe tellement que cela nous fait faire des choses plus ou moins regrettables et ne pas du tout s’en souvenir ce qui est pour le dernier point parfois pas plus mal.
On appelle ça des Blackout.

Alors oui si une femme ou un homme vous dit ne pas se souvenir de plusieurs heures passées avec vous, elle peut ne pas mentir mais bien sûr aussi trouver un bon prétexte pour ne pas s’en souvenir.

La bande annonce du film 9 mois ferme de Dupontel 

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L’aventure des bridgets continue, il y a quelques jours nous avons été conviées à l’avant-première du nouveau film « Le Vilain » réalisé et joué par Albert Dupontel.
A cette occasion, nous avons eu la chance de rencontrer en personne le talentueux acteur et réalisateur.
Alors comme on est fan de ses autres films « Bernie », « Monique », « La Maladie de Sachs », « Président », « Paris », « Le Créateur » (et j’en passe), on a sauté sur l’occasion de le rencontrer.

Ce film est une belle réussite, c’est pourquoi nous avons envie de vous en parler.

Catherine Frot dans le rôle de la maman farfelue, rusée, mais parfois démunie quand elle découvre la face cachée de son fils vicieux, rusé, diabolique, est tout simplement époustouflante.
Quand à son fils, Albert Dupontel, l’affreux jojo, il est encore une fois remarquable dans ce type de rôles déjantés, pleins de folie qui lui vont si bien.

Si en allant voir Le vilain vous espérez voir un Bernie 2, vous serez un peu déçu. Certes le film sort de l’ordinaire, le scénario est rocambolesque, l’humour cynique, c’est une comédie drôle, d’amour et de haine, mais beaucoup moins morbide, il le dit lui même, ce film n’est pas dans le même esprit que Bernie.

Au-delà de l’humour et du bon moment passé à regarder ce film, il y a une morale à cette histoire. Malgré la bonne volonté de nos parents, d’avoir voulu nous donner une certaine éducation et nous faire suivre un chemin, nous en avons fait différemment.
Les enfants ne sont pas forcément le reflet de leurs parents…

C’est Albert Dupontel qui le dit lui-même :

« On n’est pas les enfants que nos parents croient et nos parents ne sont pas ceux que l’on imagine… C’est de ce quiproquo que naît cet amour que l’on appelle filial. »

Pour la petite histoire Albert Dupontel nous a confié, au cours de l’écriture du scénario, avoir pensé à Catherine Frot après avoir joué avec elle dans le film « Odette Toulemonde ». L’actrice a mis plusieurs mois à se décider à jouer cette vieille dame de 78 ans (l’âge de Catherine Frot lors du tournage était de 51 ans).
Après de multiples essais (maquillage, adaptation des dialogues), elle acceptera le rôle 2 mois à peine avant le tournage !

Et franchement, elle a bien fait d’accepter.

Suite à une question qui revient fréquemment dans les statistiques du site, peut-on voir « Le vilain » avec des enfants?
Oui à une condition que l’enfant sache faire la différence entre un film et la réalité, qu’il soit en âge de faire la part des choses.
Je pense qu’il faut qu’il est minimum 8-9 ans, voir un peu plus.

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