Faire le choix d’une phase d’abstinence sexuelle dans sa vie

30 avril 2020

Il y a quelques semaines, on voit passer sur twitter : « Sophie Fontanel raconte sa vie sans sexe dans son livre L’envie avec un lien vers un article du parisien.
L’abstinence, sujet de réflexion très intéressant d’une auteur que l’on connait déjà avec son livre L’amour dans la vie des gens.

Une librairie à la gare, quelques heures de train en perspective, une bonne occasion de l’acheter. 17€ pour 161 pages.

Début du livre, on ne comprend pas vraiment tous les éléments qui font qu’elle en arrive à faire son break sexuel.
Alors qu’il y a surement plusieurs raisons.
Certes disons qu’il a suffit d’une énième rencontre pour dire « stop », je n’ai plus envie de ça. Je préfère ne rien vivre plutôt que de vivre des histoires foireuses.

Un livre qui parle beaucoup plus de la perception des autres par rapport à son choix, que de son propre ressenti.

Sincèrement, nous sommes déjà deux à l’avoir lu et à nous être mis d’accord sur le coté ennuyeux du livre. Nous avons attendu jusqu’à la dernière page, une réflexion aboutie, un message peut-être…?

En fait, ce livre pourrait finalement s’appeler « Mon choix d’abstinence à travers le regard des gens ».

Cependant, ce livre a le mérite de soulever un choix méconnu et pourtant si fréquent dans l’univers du célibat.

Chez les célibataires, on peut distinguer 2 profils extrêmes : les passifs et les actifs :

Les premiers, ceux qui supportent leur célibat dans l’espoir de faire au moins UNE rencontre cette année.
Puis ceux qui l’exploitent et consomment jusqu’à satiété voir indigestion.

Dans ce deuxième profil, il n’est pas rare d’entendre des femmes et aussi certains hommes dire « Là, j’en ai ras le bol de la baise pour la baise, je préfère ne rien vivre plutôt que de vivre du cul pour du cul »

Ou encore « Là, j’ai atteint mes limites, j’ai besoin de me recentrer sur moi, je crois que je me suis perdue »

Et cette réaction, ce besoin d’abstinence est limite naturelle.

Il suffit juste d’aborder le sujet avec plusieurs personnes et se rendre compte que beaucoup de célibataires ont fait ce choix à un moment donné de leurs vies.

– Marre de draguer pour au bout ne rien en tirer (sans mauvais jeu de mot)
– Saoulé(e) d’attendre d’être rappelé ou encore de ne pas savoir comment mettre l’autre dehors ?
– Flippé(e) de constater d’être devenu(e) une machine à baiser.
– Ne plus apprécier le corps avec qui l’on est entrain de coucher, tellement il y en a eu de consommé.
– A trop consommer, ne plus savoir ce que l’on a soi-même véritablement envie.
– Etre perdu(e) et avoir juste envie de se retrouver.

Sophie Fontanelle soulève dans son livre L’envie un choix de vie passager pour beaucoup de célibataires aujourd’hui.
Il va en réconforter plus d’un et une.
Ici, rien avoir avec les asexués comme elle s’en défend, on parle d’une longue période choisie sans sexe mais qui s’avèrera pleine de sensualité.

A lire dans le même sujet des témoignages d’abstiments dans Les corps abstinents

  • Marina
    27 septembre 2011 at 10 h 35 min

    Un choix utile
    Bonjour,

    Ce que vous dites me parait tout à fait naturel.

    Le fait de faire le choix de l’abstinence sexuelle pendant le célibat permet aux femmes qui cherchent l’amour de garder leur énergie et leur temps pour se concentrer sur leur quête amoureuse, se mettre à la recherche de celui qu’elles veulent vraiment et non simplement quelqu’un avec qui passer le temps…

    Le livre a l’air interessant, :cheer:

    A bientôt Marina

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