Témoignage autisme : Margaux a découvert son syndrome d’asperger à 29 ans

24 août 2020

L’autisme peut s’apparenter sous différentes formes selon les personnes. Margaux a découvert l’année dernière qu’elle était asperger du syndrome du même nom que le psychiatre qui la découvert : Le syndrome d’asperger.
Elle a répondu à toutes mes questions sur les symptômes, l’acceptation, le regard des autres, le quotidien.

L’échange audio avec Margaux qui nous parle de son syndrome d’asperger

Quels troubles autistiques a t-elle précisément ?

– 00:30 : Les stars qui avaient ou ont le syndrome d’Asperger
– 01:50 : Le déclic avec la bd : La différence invisible de Julie Dachez et Mademoiselle Caroline
– 02:30 : Quels sont les symptômes du syndrome d’asperger ?
Les interactions sociales, les codes socios

– 04:17 : l’impact sur sa vie du syndrome d’asperger dans les relations amicales, amoureuses, pro.
L’impossibilité de comprendre les sous entendus. La maladresse. Les sens qui sont sur-développés.

– 05:54 : La similitude avec les hauts potentiels.
– 06:30 : Le long délai pour établir des diagnostics dans les centres spécialisés (CRA)
– 07:20 : L’importance de trouver le bon psychiatre pour faire un diagnostic en dehors des CRA
– 08:30 : L’importance d’identifier l’autisme et ce que ça change
– 09:32 : L’entourage et les parents. Lente, souvent dans la lune, difficulté à faire du vélo et à nager.
– 10:33 : Les consultations psy, le test de QI
– 11:45 : La difficulté d’appeler sa autisme du fait que ça ne se voit pas
– 13min : Comment se comporter avec un autiste dans une relation ?
– 15min : La différence entre un haut potentiel et syndrome d’asperger
– 16:25 : Qu’est-ce qu’elle a mis en place
Suivi par un psychiatre, par un orthophoniste pour les problèmes d’oralité et le goût

– 19:20 : La difficulté de le voir et de l’accepter pour l’entourage. Et les femmes qui ont la faculté à se dissimuler dans la masse.
– 21:30 : Des groupes de rencontres entre personne qui ont le syndrome d’asperger
– 22:30 : Ce n’est pas maladie mais si considérer comme cela. C’est un handicap.

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Depuis l’enregistrement, Margaux a supprimé son blog et son compte instagram dédié mais elle reste joignable sur son compte pro @madeleinephotographe.

  • Paulpsy30
    2 avril 2019 at 18 h 06 min

    Infirmier psy, je travaille tous les jours avec les Asperger. Je ne veux pas faire de portrait à charge mais cette demoiselle n’est pas autiste. Cela ressemble plus à un trouble de la personnalité (borderline ? histrionique?).
    Vouloir mettre un nom sur ses problèmes, c’est salvateur, surtout quand celui-ci se réfère à un haut potentiel… Je pense qu’elle a eu d’autres diagnostics dans sa vie, moins socialement acceptables (borderline, depression, bipolarité…). Et oui, ça fait mieux de dire qu’on est Asperger que bipolaire ou borderline. Il existe un diagnostic pour cette personne mais pas celui d’Asperger. Elle explique mal des symptômes que tout un chacun pourrait avoir. Un trouble de l’attention ok. Un mal être ok. Avec Asperger, elle a trouvé une raison à tous ses problèmes, c’est pratique…
    Je vois dans cette interview une auto-dramatisation, une théâtralité et une expression des émotions extravagante qui n’ont RIEN à voir avec l’Asperger.
    Asperger ce n’est pas ça : mutisme, incapacité d’empathie, routine quotidienne rythmée, interprétation littérale (et ça va bien au-delà de ne pas comprendre quand on vous drague) et souvent très haut potentiel… Ma question : vous a-t-elle regardé dans les yeux durant cette interview ?

    • Gabriela Melo
      23 novembre 2019 at 5 h 37 min

      Borderline, TDA/H, Bipolaire, dépression sont souvent des co-morbidités liées à l’autisme. La France est comme d’habitude très en retard sur la question de l’autisme.

      • Laurent7578
        15 août 2020 at 17 h 05 min

        Comme vous avez raison ! Déjà merci, c’est rassurant de vous lire. Pour en revenir à la situation en France : la préhistoire ! Outre le fait de passer régulièrement pour un dingue, d’expliquer dix fois les choses sans garantie d’avoir été compris, la tendance/mode de diagnostiquer toutes les personnes un peu différentes “haut potentiel, zèbres, surdoués etc. “ arrive à moment où on préfère se taire et “se planquer“ d’où renfermement et isolement social de plus en plus grand… le chemin est long encore ! C’est intéressant que vous parliez de bordeline, dépression… et autres tel que bipolaire etc. ; c’est de ces “états“ que j’ai commencé à fréquenter psychiatre, psy-addicto, psychologue… qui sont en réalité les conséquences du TDA/H d’où un cheminement inverse au final pour arriver à passer des tests avec une neurolgue qui a enfin trouvé la source en quelques sortes… un énorme pas, malheureusement le mode d’emploi n’est pas inclus avec le diagnostic !

  • Claramarine
    3 avril 2019 at 9 h 43 min

    Pas convaincue par ce témoignage. D’ailleurs j’ai l’impression que la journaliste à des doutes aussi.
    Je suis Margot sur instagram. Très bonne photographe mais plus de mal avec sa personnalité autocentrée : depuis son diagnostic, multiplication des lives inutiles (sur elle, sa vie, son interieur) et autoportraits, création d’un blog plus sur elle et sa petite personne que sur asperger.
    Impression qu’elle s’invente un trouble et le met en scène. Dommage car beau travail artistique. Sa personnalité un peu narcissique/mégalo n’aide pas son travail de photographe. Dommage.

  • Doubiff
    3 avril 2019 at 14 h 19 min

    Moi j’ai trouvé cette interview interessante… Les jugements portes sur cette jeune femme dans les commentaires précédents sont ridicules…
    Passez à autre chose je pense qu’elle n’a besoin ni de vos diagnostics en carton ni de vos commentaires sur la façon de gérer un Instagram…

    • Lina Naguy
      18 avril 2020 at 17 h 09 min

      J’ai déjà fréquenté des autiste et ce qui m’a frappé dans son interview est le faite qu’elle mets beaucoup d’inondation ors la plupart des autiste ont une voix plutôt monotone. Mais on parle de spectre donc je voudrais pas porter de jugement trop vite.

  • WithoutSleeping
    7 avril 2019 at 20 h 29 min

    J’ai trouvé cette interview plutôt très bonne, mention spéciale à la qualité du système sonore utilisé pour l’enregistrement, le son est très bon.

    Contrairement aux commentaires qui précèdent le mien, je trouve le témoignage de Margaux très convainquant. Alors certes, elle ne mentionne pas les traits « génériques » de l’autisme en général et d’Asperger comme la routine ou le défaut d’empathie comme certains le lui reproche. Mais cela est très compréhensible…

    Étant moi aussi Asperger, et m’imaginant dans une situation d’interview, il est plutôt difficile de répondre à une question si vague et si vaste, des dizaines d’informations différentes parcourent la pensée à toute vitesse pour répondre à la question, le fait de se livrer soit même et la situation ajoute une forme de pression, et au final quand non géré, conditionne une réponse +/- pauvre en élément ou tout aussi vague que la question en elle même.

    D’autant plus que les différences d’un asperger à un autre sont très variées et souvent poussées aux extrêmes. Par exemple dans mon cas, mes capacités intellectuelles me permettent d’obtenir une forme d’empathie « pure » (selon mon psychiatre) hors j’ai un véritable défaut de compassion. L’empathie et la compassion étant deux choses bien distinctes à ne pas confondre.
    Cet exemple pour au final dire que les symptômes génériques peuvent aussi êtres faux dans certains cas.

    Je me retrouve dans de nombreuses choses dans le discours de Margaux, et oser prétendre ce qu’elle n’est pas ou peut être, est aussi remettre en cause l’avis de nombreux professionnels spécialisés dans le domaine. Et des professionnels elle en a vu et en voit encore ce que je trouve EXTREMEMENT courageux bien que je me questionne toutefois sur la réelle nécessitée d’en voir autant et sur des aspects aussi précis comme celui de l’orthophoniste.

    Bref, bon courage et bonne continuation à Margaux, merci pour ce témoignage.

  • Breizhoune 22
    21 avril 2019 at 11 h 58 min

    Bonjour, comme il a été dit dans le message précédent, je me retrouve énormément dans ce que Margaux dit dans l’interview (très bien mené par ailleurs). Il est intéressant de noter que beaucoup de personnes qui n’y connaissent rien (ou pas grand chose) se permettent de jugements de valeurs ou sur la personne. Moi par exemple, je me force à regarder les gens dans les yeux: ça me fatigue beaucoup mais cela me permet de passer pour un non-Asperger? Comme l’a dit Margaux, il est possible d’apprendre à reconnaître les codes sociaux, à se les approprier, à les utiliser pour donner cette impression de normalité. Bonne continuation

  • Amandine Marque
    1 août 2019 at 2 h 19 min

    Bonjour,
    Merci à Margaux d’avoir partagé cette partie d’elle. Je trouve les commentaires très choquants, elle n’a pas à vous convaincre, elle a passé des tests, elle est Asperger, il n’y a pas de débat. Elle permet ainsi à des personnes se trouvant différentes, se questionnant sur eux même de peut être trouver des réponses, des pistes. Tu es tres courageuse Margaux !

    Bises

    Amandine.

  • CETSASDI
    30 octobre 2020 at 23 h 01 min

    Margaux ne souffre pas d’autisme. Je trouve interessant d’en faire un sujet mais interviewez des personnes avec autisme. Bien sûr ils passent un petit peu moins bien à l’antenne du fait de certaines difficultés de communication, mais ce sera plus représentatif et aidant pour les gens en questionnement.

  • marco schmitt
    23 juillet 2023 at 14 h 43 min

    Ce n’est pas à 29 mais a 63 ans que j’ai été diagnostiqué pour une série sans fin de zinnes (troubles neurologiques en français) Ces 3 dernières années, Je suis passé par un long processus d’évaluation en Belgique pour aboutir à ma grande surprise sur l’autisme Asperger qui semble être la zinne la plus déterminante. Pour ne pas me laisser influencer pendant cette période où il s’agissait, autant que possible, d’objectiver, je me suis bien gardé d »investiguer le net . Maintenant que j’ai mis un terme à la promenade de santé, je vais chercher sur le net les témoignages d’autres personnes et c’est comme cela que j’en suis arrivé à entendre celui de Margaux qui m’a beaucoup parlé, notamment par sa difficulté à définir un état neurologique qui reste mystérieux même pour celui ou celle qui en a pris connaissance.

    A la fin de son intervention, Margaux évoque son blog « La fille lunaire » que j’ai essayé de retrouver sans y parvenir. Pouvez-vous m’aider à mettre le clavier dessus?

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