Le 1er salon du divorce à Vienne

5 octobre 2018

Après les fameux Salons de la mariée, voici enfin le premier Salon des divorcés qui a eu lieu à Vienne le week-end du 3 et 4 novembre 2007 …

Le premier « Salon du divorce » au monde, selon son créateur Anton Barz, a remporté un franc succès ce week-end à Vienne parmi les candidats à la séparation dans la capitale autrichienne au triste bilan de l’échec de 2 couples mariés sur 3 l’an dernier.

Une vingtaine d’exposants ont accueilli dès le premier jour, gratuitement, près de 300 visiteurs pour prodiguer des conseils aussi variés que :
– le recours à un détective privé,
– la vente du domicile commun ou
– l’aide psychologique aux enfants en cas de séparation des parents
– sans oublier l’organisation de « la fête du divorce »
– ou le choix d’une nouvelle coiffure pour « redémarrer une nouvelle vie« .

Selon les statistiques officielles, près de la moitié des couples mariés (48,9%) ont divorcé en Autriche en 2006, à Vienne ils étaient même 66%.

Anton Barz a eu l’idée de ce salon après avoir pris connaissance de ces chiffres et sur l’incitation de plusieurs de ses amis.
« Il semble que cela soit devenu plus facile de terminer une vie de couple plutôt que de faire l’effort de se ressaisir et de redémarrer ensemble« , constate le créateur de ce salon, unique au monde, selon lui.

Pourtant, son initiative, intitulée « Refais toi une nouvelle vie », offrait également les services de médiateurs familiaux qui tentent de réconcilier les époux en difficulté.

Les motivations des visiteurs sont aussi nombreuses que variées: « Je suis venu pour obtenir des informations précises sur le montant des pensions alimentaires« , précise un homme divorcé depuis 2001, devant un stand d’avocats.

Une grand-mère de 80 ans était une des premières samedi matin à arpenter le salon, selon Anton Barz: « Elle s’inquiétait des troubles du comportement de son petit-fils après le divorce de sa fille et son gendre ».

Un jeune homme à l’accent anglais est, lui, en quête de conseils pratiques pour que son divorce à venir ne traumatise pas sa fille de 4 ans. « Plus l’enfant est jeune, plus il peut développer des angoisses existentielles après la séparation de ses parents », souligne une animatrice du centre Rainbows, un centre, co-financé par l’archevêché de Vienne, d’aide psychologique aux parents et enfants après une séparation.
Cela peut se traduire par la dépression ou l’agressivité face à une situation dont certains enfants estiment même parfois être eux-mêmes coupables. « Des petits nous ont dit: peut-être que si j’avais été plus gentil papa et maman seraient encore ensemble », ajoute l’animatrice. Elle ajoute qu’il faut éviter à tout prix de « considérer les enfants comme des espions ou des messagers entre les parents séparés ».

Au stand d’en face, l’espionnage des couples en difficulté est un « métier ». « Les valeurs humaines et la confiance sont la base de notre coopération avec les clients », promet l’un des responsables du cabinet de détectives privés. Le stand côtoie celui d’un laboratoire ADN pour les recherches en paternité.

 

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