Notre avis et débrief sur ce premier épisode de Love me Tinder

20 novembre 2017

Annoncé un peu partout et même sur notre page facebook, le docu-realité de France 4 « Love me Tinder » au sujet de l’application de rencontres à la mode attisait forcément la curiosité de beaucoup d’entre nous.
Vu que l’on teste l’appli depuis plus d’un an et qu’on vous en parle régulièrement on était curieuses de regarder ça.
Mais malheureusement quelle déception en visionnant le reportage hier soir et on va essayer de vous expliquer pourquoi.

Tout d’abord, France de son prénom la journaliste principale qui sert de « cobaye » et se met en situation nous montre dès le début du reportage qu’elle part déjà défaitiste en ce qui concerne son approche de l’application et surtout sa méconnaissance des rencontres online.

Elle fait un tout premier rencard avec un mec de 40 ans à qui elle ne plait pas, et ensuite nous montre que quelques hommes ne lui parlent pas malgré les matchs obtenus et voici sa première réflexion :

« Mais là je suis désespérée Tom, je sais pas ce qu’on va faire. Il faut sauver le genre humain »

En quoi faut-il sauver le genre humain ?

C’est la vie et le jeu des rencontres on ne peut pas plaire à tout le monde. Et souvent la rencontre réelle est décevante.

Ensuite alors qu’elle discute entre copines, elle nous sort une conclusion au sujet des utilisateurs de l’application (N’oublions pas qu’elle a fait une seule vraie rencontre et discuter avec seulement quelques hommes online) :

« En fait sur Tinder, soit il y a des mecs qui veulent des trucs hyper cash rapides soit il y a des gars qui cherchent l’amour de leur vie. »

Alors non, il y a de tout sur Tinder mais ça elle va peut-être s’en rendre compte dans les prochains épisodes. Il y a des gens super intéressants ok faut trier et peut-être parler un peu plus avant d’accepter un premier rendez-vous histoire d’avoir au moins des sujets communs. Sinon il a plus de chance que la rencontre reste très physique donc plan cul.

Autre réflexion : « Pour les gens timides, ce doit être bien ».

Non pas forcément puisqu’il y aura toujours un moment donné où il y a la rencontre physique qui peut tout casser si l’autre semblait vif et éloquant dans la correspondance.

Elles parlent de certains hommes qui leur demandent en premier « Quel est leur dinosaure préféré ?

Réponse d’une d’entre elles « C’est forcément sexuel ». Comme dirait   sur Twitter :

« Je pensais que j’étais un cas désespéré puis j’ai vu le reportage sur France 4 avec les 2 teubés.  « 

Alors c’est donc tout simplement une phrase d’accroche qui sort du « bonjour, ça va » certains disent qu’ils sont éleveurs de poneys, de licornes (ou que sais-je) ça permet d’être un peu original et de donner matière à discuter avec l’autre et surtout de faire sourire.

Note : Messieurs, vous êtes vraiment beaucoup trop nombreux à élever des poneys surtout en région parisienne. Du coup ça manque foncièrement d’originalité.

Enfin le cas de Thomas 40 ans très peu abordé dans cette première partie

On le voit se demander (entre autres) si il doit envoyer un smiley ou pas. On constate surtout qu’il est pas du tout à l’aise avec ce système de rencontres.
Si on reprend le début du reportage l’utilisateur moyen de Tinder a 26 ans et c’est pas pour rien.

Au final, les pseudo comédiens scénarisés à la Confessions Intimes ne sont pas très crédibles et n’apprennent rien aux personnes concernées par ce docu, on restera sur un tweet de  « À tous les coups les 2 journalistes vont finir ensemble pour clôturer cette imposture journalistique comme il faut ! » ou voir même qu’ils le seraient déjà

On retiendra le point intéressant de cette émission le témoignage de ces deux ados au sujet de leurs relations amoureuses qui donne à réfléchir « Je ne connais personne qui est sorti avec une fille sans avoir son Facebook et son numéro » …

 
Love me Tinder, le documentaire

Enfin il est vraiment dommage de ne pas avoir pris de vrais utilisateurs de tous horizons quitte à rester en caméra cachée pour avoir de vrais témoignages et ressentis beaucoup plus proches de la réalité au moment des rencontres.

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