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On avait Sex and the City, elles ont Girls

20 mars 2018

A force de voir passer des tweets élogieux sur cette fameuse série « Girls » diffusée depuis avril 2012 aux Etats-Unis, on a enfin trouvé le temps de regarder cette première saison.
Tout le monde avait mis la barre bien haute c’est donc avec hâte que je me suis plongée dans la saison 1 en même pas 2 jours.

Ceux qui y voit un Sex and the City avec des filles moins édulcorées se trompent.

Mise à part que les nanas sont 4, habitent à New York et se posent des questions de nanas, elles n’ont pas vraiment de points communs. J’apprécie beaucoup les séries proche de la réalité, mais c’est toujours sympa quand elles font un peu voyager, rêver.

Lorsqu’on regarde un épisode de Sex and the city, on se dit « Ah ouais, Samantha elle enchaine un peu trop les partenaires » ou encore « Carrie, elle a le chic pour mal les choisir » on se rassure, on se dit que ça va, notre vie n’est pas pire sentimentalement parlant.
Mais aussi on rêve un peu de leurs apparts, leurs week-end, leurs pouvoirs d’achats et c’est bien cela qui permet de s’évader.

Avec Girls, certes les codes ont changé. On voit une nana avec quelques kilos en trop, souvent complètement nue et sans pudeur. Le sexe est présenté de façon cru, voir très cru.
Nous avons droit à une sorte de téléréalité qui n’en est pas une

Bande-annonce de Girls en VO

Ce n’est pas le côté looser de l’héroine qui dérange puisque dans Californication qu’on adore c’est le cas aussi du personnage principal.

Mais encore une fois, il a cette vie d’écrivain paumé qui roule en vieille porsche avec un quotidien plutôt originale.
J’ai aimé regarder la saison 1 de cette série. Certains épisodes ont des scènes très brutes de décoffrage et on finit par s’attacher aux personnages.

Mais je l’ai trouvé un peu trop glauque, ça manque de peps et de bonne humeur.
Si on veut voir des filles un peu paumées qui galèrent avec leur plan cul ou leur célibat, il suffit de regarder un peu autour de soi, pas la peine de se faire une piqûre de rappel devant sa TV.
Finalement c’est peut-etre pour ça que je n’ai jamais trop aimé la télé-réalité.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas vraiment la série à regarder quand on n’a pas le moral.

  • Nina
    4 octobre 2012 at 14 h 35 min

    On n’avait pas trop sex and t
    Je mets un bémol sur le côté « on avait sex and the city » car une des différences entre girls et SATC, c’est l’âge des héroïnes. J’ai commencé à regarder SATC, j’étais une toute jeune étudiante donc les péripéties de Carrie et co, ça m’amusait beaucoup mais je me reconnaissais pas du tout dans les questions de travail, mariage et co… Girls est plus proche des vingtenaires, c’est limite des post ados. Et curieusement, plus ça va, plus il semble que la vie des vingtenaires est assez pathétique et déprimante…

  • Bridget
    4 octobre 2012 at 14 h 39 min

    Oui justement je l’explique dans l’article 🙂
    Je trouve ça dommage de se coller devant une télé pour se voir ou voir des vies encore plus nazes que la sienne.
    C’est là que je n’ai pas accroché.
    Je comprends pas le but.

  • Nina
    5 octobre 2012 at 11 h 13 min

    La crise ?
    Je suppose qu’en ces temps troublés où on nous sert la crise à toutes les sauces, l’histoire d’une journaliste qui ne fout quand même pas grand chose, vit dans un grand appart New Yorkais et ne porte que de la fringue de marque, ça passe plus?

    Je trouve aussi que ça commence à manquer de légèreté tout ça. Déjà, tu regardes Skins, destiné aux grands ados t’as juste envie de te flinguer…Et dire que nous, à l’époque, on trouvait Hartley Coeur à vif un peu hard

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