Comment j’ai compris que j’avais enfin le droit d’être vraiment aimé(e)

21 avril 2020

C’est quoi être aimé ? C’est quoi une vraie preuve d’amour ? On a déjà tenté d’y répondre dans cet article « ce que signifie aimer« .
Mais selon le parcours, l’enfance de chacun, aimer n’a pas du tout la même signification et les mêmes preuves parce que de nombreuses personnes n’ont pas eu d’amour ou très peu durant leur enfance, adolescence et reproduisent inconsciemment ce schéma dans la recherche de leur partenaire.
Voilà comment on vit des relations amoureuses qui mènent souvent vers l’échec ou tout simplement n’aboutissent jamais vers quelques chose de durable :
Nous allons inconsciemment vers quelque chose qu’au fond nous ne voulons pas.

Frédéric Lenoir l’explique très bien dans son livre très enrichissant Petit traité de vie intérieur :

Comment apprend t-on à s’aimer ?

Tout d’abord par l’amour que l’on reçoit dès la plus tendre enfance. Cet amour reçu de manière « suffisamment bonne » nous signifiera, tant au niveau conscient qu’inconsciente que nous sommes effectivement digne d’être aimés.
Il va nous renvoyer une image positive, nous entraîner à avoir de l’estime pour nous-mêmes, à développer une bonne relation à ce « soi » que l’autre nous révèle être aimable.
A l’inverse, avoir été mal ou pas aimé, voire trop aimé, d’une manière possessive ou ambiguë, entraine des confusions affectives, une distorsion de la relation à soi, et par conséquent aux autres.

Il n’existe fort heureusement aucune fatalité en ce domaine.

Un « mésamour », un manque affectif durant la petite enfance aussi difficile soit-il à vivre, peut toujours être rectifié par d’autres expériences tout au long de l’existence.
Des amis ou un conjoint aimant peuvent nous aider à nous rééquilibrer, à surmonter ce qui aurait pu constituer un traumatisme.
Il est rare cependant que de graves lacunes affectives, qui ont produit ce qu’on appelle une « blessure narcissique », une mauvaise image de soi, puissent être véritablement guéris sans l’aide d’une thérapie appropriée.
La victime d’une blessure narcissique est bien souvent inconsciente de cette faille et porte spontanément son désir vers des êtres ressemblant à ceux qui sont à la source de sa souffrance, des êtres qui vont aviver sa douleur.
On entre dans un « mécanisme de répétition » très bien décrit par la psychanalyse, véritable cercle vicieux dont on ne peut sortir que par une prise de conscience de la blessure et de sa cause.
C’est ici que l’aide d’un thérapeute est capitale, tant il est difficile de procéder seul à cette prise de conscience souvent douloureuse. Tou n’est pas résolu pour autant.
Car aussi nécessaire soit-elle, la prise de conscience n’est pas suffisante pour guérir.
Il faut trouver l’estime de soi qui peut se faire à travers des thérapies comportementales comme l’hypnose, Guillaume Laurent hypnothérapeute nous en parlait récemment en vidéo :

La sophrologie peut aussi vous aider comme d’autres thérapies courtes.
La vérité est qu’une blessure narcissique ne sera souvent guérie que par l’amour ; c’est à travers une relation « suffisamment bonne » que l’on apprendra à s’aimer.
Mais avant de vivre des relations affectives constructives en commençant par accepter de quitter la carapace que nous avions endossée, enfants, pour supporter la douleur du désamour.

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