rencontres vacances

C’est peut-être toi le père ?

5 septembre 2011

Vendredi dans un avion Berlin/Paris, on fait connaissance avec la voisine et bien sur on parle des Bridgets. Comme souvent, l’effet secondaire, on se confie. Soudain elle me raconte cette histoire vraie : Elle a 19 ans et elle fait partie de cette génération porno. Elle est mignonne avec de longs cheveux bruns et de grands yeux verts. Elle a de quoi faire souvent l’unanimité auprès des hommes surtout qu’elle fait plus que son âge.

Un mois de vacances d’été comme les autres, alors âgée de 17 ans. 

Des sorties entre cousines, des nouvelles rencontres, elles découchent parfois. Ou plutôt elles couchent.
Lui, il est mignon, il ressemble à un de ses acteurs dans les séries américaines.
La vingtaine, un corps bien dessiné et le teint mat.
Mais après quelques verres, on a beau se plaire, on a pas grand chose à se raconter, on se plait c’est tout.

En été, les nuits sont chaudes, les sacs à main petits, les hommes en short et parfois torse nus. Autant dire que de penser glisser un préservatif dans son portefeuille devient vite du domaine de l’impossible.
Lui, c’est son dernier jour, le lendemain il repart. Alors d’autres rencontres s’enchaînent pour elle.
Il faut bien aussi s’occuper.

Cet été là, ils seront 4 à obtenir ses faveurs.

Barrière de la langue, insouciance de la vie, frivolité de l’instant, ils ne se demandent pas grand chose, et surtout ne préférent pas s’attacher avec la distance sachant le peu de probabilité qu’il y a sur la durée.

Retour à Paris dans le 16ème, en classe de 1ère, les mois passent.

Quelques douleurs au ventre, des nausées (cela doit être les lendemain de cuite) mais rien de bien alarmant. Puis elle finit par consulter un médecin, le verdict tombe, elle est enceinte de 7 mois.
On appelle ça un déni de grossesse.
C’est certain, elle est tombée enceinte pendant son mois de vacances. C’était un des 4, mais lequel ?
De toute façon, elle ne se rappellent pas des 4 prénoms et ni dans quel ordre avec lequel elle a couché.
Surtout que depuis il y en a eu beaucoup d’autres.

Il est beaucoup trop tard pour avorter, elle est obligée de le garder.

Et c’est là que nous trentenaires, on se souvient d’une époque où l’on était super sensibilisés.

Christophe Dechavanne qui nous disait quotidiennement à la télévision « Sortez couvert »

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D’une soirée Sidaction avec Clémentine Célarié qui embrassait un malade du Sida.
Alors que vous vingtenaires, vous pouvez passer 3 jours au Solidays sans apercevoir l’ombre d’un préservatif.

Certes un préservatif peut craquer, mais les statistiques sont faibles.
Le constat est là : Les nanas vous avez du oublier que vous preniez la pilule ou pas, bordel, il faut se protéger !
Et vous, jeunes hommes, elle peut très bien avoir un moyen de contraception alors qu’en fait elle prend sa pilule aussi souvent qu’elle rencontre un homme, donc inefficace.

A ne jamais oublier : Chaque rapport non protégé, c’est prendre leur risque d’avoir un enfant de toi quelques part dans le monde.

  • mailys geekette
    15 septembre 2011 at 9 h 38 min

    hélas
    et oui c’est dramatique. Ayant dix ans de différence avec mes élèves, je me rends compte combien le message qui nous était martelé constamment pendant notre adolescence est passé de mode. Il suffit de voir leurs grands yeux étonnés lorsqu’on parle de contraception et de mst. pour eux, le sida n’est plus mortel 🙁 et je ne compte plus les grossesses non désirée avortées ou pas. Sans être anti-avortement, loin de là, c’est définitivement un traumatisme pour une femme.

  • Lilith
    16 septembre 2011 at 11 h 06 min

    Certes, j’ai toujours une capote dans mon sac, au cas où… Mais je regrette que la plupart des mecs me demande si j’ai des capotes. N’est ce pas (aussi) leur rôle d’y penser et d’agir?! :huh:

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