AVIS : 2 livres pour aider à surmonter une rupture amoureuse

12 mai 2020

Comment guérir du mal d’amour? VS Remonter la pente quand on vient de se faire larguer.
Parmi les nombreux bouquins classés au rayon Sciences Humaines, Psychologie ou encore Développement personnel… il y a ceux entre autres pour nous aider à surmonter une rupture amoureuse. Régulièrement, on y trouve de nouvelles parutions. Curieuses de découvrir enfin la recette miracle qui fera que l’on sera malheureux le moins de temps possible, on en lit quelques uns.

livres rupture amoureuse

Nous avons donc reçu récemment Comment guérir du mal d’amour de Patricia Delahaie ainsi que Remonter la pente quand on vient de se faire larguer de Céline Hess-Halpern.

Le premier a été écrit par une journaliste et écrivain qui a déjà plusieurs bouquins à son actif « Ces amours qui nous font mal » ou encore « Ces amours qui nous font mal« .
Le deuxième, l’auteur se présente comme une trentenaire avocate (avec un cursus en psychologie également) ayant vécu de nombreuses ruptures amoureuses, et qui s’est mariée à peine 3 mois après la dernière rupture.

Comme une Bridget qui se respecte, en jogging-pyjama affalée sur notre lit accompagnée d’un paquet de chocolat nous avons donc lu attentivement et entièrement le premier :

« Comment guérir du mal d’amour? »

Ce petit livre est bien fichu. Il passe par toutes les étapes : « Le temps des souffrances, le temps des peurs et du chaos, des bilans, de tourner la page, ou encore des nouveaux bonheurs ».
Attention, ne croyez pas qu’en ayant terminé le livre vous allez aller tout de suite mieux.Ce serait trop beau!
Non, vous arriverez à mettre des mots sur vos maux (un classique) et surtout au fur et à mesure de votre guérison vous pourrez reprendre le chapitre qui vous concerne et surtout voir votre évolution.
D’ailleurs un chapitre nous a particulièrement interpellé : « Quand nous donnons trop… » : le symptôme de la co-dépendance. (Un article à venir à ce sujet)

Extrait :

« Nous avons joué avec les feux d’un amour destructeur et nous avons perdu. L’autre s’en est allé. Nous ne pouvons pas nous reprocher d’avoir voulu vivre cet amour fort mais nous nous accusons d’avoir trop donné, trop espéré, trop accepté. La conclusions désabusée de cette histoire pourrait être « Tout ça pour ça ! » Là encore y a t-il vraiment des reproches à se faire?
Nous avions de bonnes raisons d’y tenir…Certains moments ont été uniques même s’ils furent cher payés… »
« Ce déséquilibre porte un nom en psychologie : la co-dépendance »

Quelques après-midi plus tard, on attaque « Remonter la pente quand on vient de se faire larguer ».

Le livre commence bien, l’auteur nous parle comme à une copine, elle a un vécu de rupture amoureuse, elle sait de quoi elle parle. Mais voilà lorsqu’on arrive au moment où elle nous propose d’enterrer notre vie de couple et de fêter notre retour au célibat, c’est un florilège de liens sponsos (P 61).
Certes, au début on se dit qu’elle fait référence à un lieu, des objets qui lui tiennent à cœur et puis ça devient insupportable à lire, rien que sur la page 61, 4 voir 5 marques de citées

Nous n’avons pas eu l’envie de continuer la lecture du livre.

Donc entre ces deux livres, si vous voulez l’acheter ou l’offrir à une copine qui ne va pas très bien, sans hésitation pour à peine 10€ de MOINS, jetez-vous sur « Comment guérir du mal d’amour« .

Pour ceux qui se demandent encore l’intérêt de ce genre de livre de psychologie, et bien ils nous rassurent, nous réconfortent. Mais surtout après l’avoir lu, ce sont au moins quelques heures où nous avons fait autre chose que de penser à celui ou celle qui nous a quitté.

  • Shoobidoo
    6 décembre 2013 at 12 h 01 min

    Je confirme tout l’intérêt de « Comment guérir du mal d’amour ». Je l’ai lu quelques jours après une rupture amoureuse très douloureuse, puis je l’ai ressorti régulièrement au cours des mois qui ont suivi. Ce livre donne des conseils très pertinents, qui aident à éviter certains pièges et écueils. Il permet aussi de comprendre à quelle étape du parcours de deuil amoureux l’on se situe, ce qui est utile pour mesurer la distance restant à parcourir avant le « bout du tunnel » tant espéré !

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